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À voix nue    Page 10 sur 11

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Philaunet 


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Jean-Pierre Luminet, astrophysicien - Mar 17 Déc 2019, 22:37

Une série de cinq entretiens remarquables (n°1 le 25-11-2019) : Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini.

Présentation de l'astrophysicien sur le site Futura Sciences.




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Mes drogues (Jean-Pierre Luminet) - Sam 21 Déc 2019, 14:31

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t218p80-a-voix-nue#34468) a écrit:Une série de cinq entretiens remarquables (n°1 le 25-11-2019) : Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini.

Présentation de l'astrophysicien sur le site Futura Sciences.
Dans Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini (4/5) Poésie des profondeurs (28/11/2019), l'astrophysicien cite ses trois "drogues".  

Drogue 1 [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-24.11.2019-ITEMA_22211593-3.mp3" debut="11:07" fin="11:50"]

Drogue 2 [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-24.11.2019-ITEMA_22211593-3.mp3" debut="11:50" fin="13:42"]

Drogue 3 [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-24.11.2019-ITEMA_22211593-3.mp3" debut="13:42" fin="14:55"]

Le rêve, l'exercice physique et le jeûne. Tout cela est  dit avec bonne humeur et simplicité. Un voix qui détonne à France Culture.  

Une qui ne détonne pas, de voix, c'est celle du jeune intervieweur, clone de la jeune employée de 21h sur FC. Niaiserie sur niaiserie et manque de tact. Exemple : "Jean-Pierre Luminet, est-ce que vous êtes un grand amoureux ?" L'astrophysicien après quelques détours : "Passons à autre chose si vous le voulez bien".

À voix nue - Page 10 Scree529

France Culture n'apporte aucune valeur ajoutée à cet entretien, au contraire. La station utilise quelques personnalités comme faire-valoir, pour exploiter leurs noms à des fins publicitaires, sans faire de travail éditorial profond. Et ce n'est pas une question d'argent ou de déficit de personnel. C'est une question de manque d'intelligence et d'expérience dans la direction d'entretien. La parole de Luminet aurait pu être recueillie et stimulée par bien d'autres médias cultivant un art plus consommé du dialogue radiophonique, par exemple Bellamy sur Radio Classique.

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Le psychiatre de France Culture fait un burn-out - Lun 13 Jan 2020, 08:11

Non seulement il doit avoir on ne sait combien de producteurs et productrices dans sa patientèle, mais en plus il faut qu'il subisse une série d'entretiens (quand même utiles pour sa bonne réputation). Voici donc, lever de rideau, Christophe André pour "Freud, le rugby et l'accident". Ah, la psychanalyse, ça faisait longtemps (hier, peut-être ?) !

Extrait du livre de la directrice des éditions Julliard, victime de l'auteur pédophile au cœur de l'actu ! C'est sûr que l'activité psychanalytique en sort grandie...

À voix nue - Page 10 Scree632

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L'astrophysicien Jean-Pierre Luminet et la musique - Ven 24 Jan 2020, 11:29

Suite de Jean-Pierre Luminet, astrophysicien [91] et [92].

Le cafouillis  illustré en deux clics sur le site d'À voix nue : Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini (5/5) (29/11/2019 )qui signale :
À voix nue - Page 10 Scree692
et en passant par l'abonnement RSS, recherche de l'émission, clic sur le titre Jean-Pierre Luminet, poétique de l’infini (5/5) (il n'y a aucune différence d'intitulé) et l'on trouve le son. Je subodore que certains rusent pour proposer l'écoute en faisant croire aux grévistes qu'ils ont privé les auditeurs de l'émission... Si c'est le cas, bravo !

Le rapport passionnel de l'astrophysicien avec la musique, écoute, pratique, composition, rencontres enrichissantes, collaborations : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-24.11.2019-ITEMA_22211593-4.mp3" debut="00:43" fin="05:07"]

De la musique classique à la musique contemporaine, l'expression musicale issue du jazz, Thelonious Monk [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-24.11.2019-ITEMA_22211593-4.mp3" debut="06:28" fin="07:45"]

La musique est l’une des véritables passions de Jean-Pierre Luminet qui compose et accompagne des compositeurs de musique contemporaine dans leurs créations. Au début des années 1990 avec Gérard Grisey, il invite des étoiles mortes en rotation sur elles-mêmes à monter sur scène comme de véritables " guest stars ". C’est leurs pulsations réencodées que l’on peut entendre dans l’œuvre "Le Noir de l’étoile " créée en 1991.
"La musique a affaire à l’abstraction, c’est pour cela sans doute que l’on dit souvent qu’il faut un esprit scientifique pour composer". [Jean-Pierre Luminet]

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''la figure du philosophe dépressif'' - Mar 11 Fév 2020, 09:32

France Culture, À voix nue, du 10 au 14 février 2020. Bernard Stiegler Épisode 1 : Du plomb dans l'âme le 10/02/2020.


Bernard Stiegler : lost in disruption ?
(...) Aussi est-on étonné de voir certaines incises à la fois personnelles et générales : « Les gens sont malheureux et dépressifs […] Je suis moi-même dépressif et accablé par tout cela » ; « Il se trouve que j’ai une maladie chronique, des problèmes de rhumatisme [sic] liés à mon système immunitaire. Pour me soigner, je prends un médicament à base de morphine, très efficace, mais je deviens dépendant à la morphine, ce qui est encore plus grave que ma maladie. Nous avons besoin de médecins pour nous rappeler les limites des algorithmes[96]. » Dans le dernier ouvrage (2016), un développement (§91, ‘Laroxyl et écriture’[97]) est consacré à son « état dépressif », sa « pulsion suicidaire » à l’automne 2014, et son médicament antidépresseur. Encore une fois, nous ne souhaitons pas commenter ces considérations : mais que nous apportent-elles à l’appui du propos ? Sans doute, comme l’est la figure du prisonnier de droit commun rédimé par la philosophie[98], est toujours appréciée par une partie de la presse et du public en France, la figure du philosophe dépressif et/ou dépendant aux médications lourdes, et qui malgré tout écrit dans ses moments de lucidité.

Philaunet 

Philaunet
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Graeme Allwright (1926-2020) : ''Une vieille casserole en feutre, ça je ne l'ai jamais vu'' - Jeu 20 Fév 2020, 16:20

Quand Nessie nous offrait ses recensions sans concession en 2015
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t155p90-l-art-de-l-entretien-radiophonique#20548) a écrit:Tout à fait pitoyable est le A voix nue diffusé en ce jour de grève : Graeme Allwright a bientôt 90 ans, on ne trouve plus ni la chaleur de sa voix, ni même son punch de militant, certes daté des 70's mais à peine aussi ringard que les engagements alter de la raie d'action. (...)
France Musique, mais pas France C. qui n'en a rien à fiche, annonce dans une brève du 17 février le décès de Graeme Allwright : Disparition du chanteur folk d’origine néo-zélandaise, Graeme Allwright, à l’âge de 93 ans "Arrivé en France en 1948, il avait contribué à populariser le répertoire de la protest song, auprès du public français, avec ses adaptations de chansons de Bob Dylan, ou encore Leonard Cohen, Suzanne, L’Etranger. Chanteur engagé, antimilitariste, ses mots résonnaient avec les aspirations de la jeunesse de mai 68. « Ses chansons ont compté dans ma conscientisation politique », a notamment déclaré le député vert européen, David Cormand. ".

Évidemment, il ne fallait pas parler de l'humour et de la poésie de l'artiste, mais de "conscientisation politique" d'un député...  On passe donc sur Petit Garçon ou encore Ça je ne l'ai jamais vu, et vive le banjo !

Une photo dans le premier numéro de la série À Voix Nue Graeme Allwright, le passeur (1/5) "Il faut que je m’en aille" (09/02/2015)

À voix nue - Page 10 Scree786
Nessie a écrit:Les questions de Victor Macé de Lépinay sont à la fois sans imagination, sans connaissance du sujet. Le numéro de ce soir portait grandement sur la traduction : de l'anglais vers le français (Leonard Cohen) et du français vers l'anglais (Dgeorges Brassens) mais pas de pot : l'intervieweur ne sait pas que la traduction de Brassens en anglais n'est pas d'Allwright mais d'un écossais nommé Andrew Kelly. Une question pour rien. Pas de montage non non sans qu'on sache si c'est par une perversion de l'honnêteté professionnelle, par économie ou par paresse ce qui d'ailleurs reviendrait au même. (...)
Victor Macé de Lépinay a fait des progrès plus tard (cf. Victor Macé de Lépinay, documentariste de grande qualité, ex de ''La Fabrique de l'Histoire''), mais peut-être était-il dans son élément avec l'histoire et trop jeune pour s'entretenir avec un presque nonagénaire de sa carrière musicale ? Cela semble le cas à lire Nessie
Et les questions sur Cohen : quel sommet de finesse. "Alors L'étranger c'est un texte mystérieux hein ?" Oui répond l'autre. Et alors caisse que ça veut dire ? Le chanteur se défile, on ne sait pas s'il s'en fout ou bien si tout simplement il n'ose pas  dire à Macé de Lépinay que la poésie ça demeure couramment assez obscur, ou ambigu. Mais l'intervieweur insiste : Comment on peut traduire ce qu'on ne comprend pas ? Ma parole il est idiot ou quoi ce mec ? Les mots de "Stranger song" sont tellement usuels, tellement courants et les vers de la chanson tellement simples, que la traduction proche de l'original est quasi du mot à mot. Le mystère de ce texte n'est pas dans la compréhension de base mais dans le vague de la référence. Voila pourquoi il se traduit aisément et avec lui se traduit sa part de mystère. Le producteur est visiblement intéressé par son sujet, mais il n'a donc préparé aucune question qui puisse échapper au questionnement superficiel ? (...)
Voyons, qui était donc à la direction de France C. en 2015 ? Et qui a proposé à ce documentariste en herbe de s'approcher du géant de la musique folk ? Il y a sans doute une responsabilité de ce côté-là.  
On feint de croire que l'artiste se produit encore, mais alors on se demande bien où car quand l'intervieweur qui visiblement n'a rien préparé, lui demande de pousser la chansonnette, là c'est la déroute. Il massacre quelques uns de ses classiques : "Demain sera bien" (d'après Tonight will be fine) et "Petit garçon". Fuse alors une question à la Laure Adler : "Quand vous chantez ça sur scène, les gens y reprennent avec vous ?". On a honte d'écouter un tel travail d'amateur.  Anyway, le chanteur est épuisé, la voix n'y est plus, l'énergie non plus. Cette interview vient au moins 10 ou 15 ans trop tard.
Oui, mais dix-quinze ans plus tôt, Laure Adler était occupée à casser la station ("vous écoutaiwe Fwance Keultcheu"), et à lancer l'infantilisation de la chaîne culturelle, alors un septuagénaire...

Quand même, on tente l'écoute et l'on verra.

Une de mes chansons préférées (pour les percussions, notamment, et pour le passage

"J'ai rencontré une fille qui avait un visage d'ange
Un regard si pur je n'pensais plus au libre échange
Mais un jour en parlant de livres elle m'a glacé le sang
Elle avait lu toute l'œuvre de Sade à l'âge de douze ans

Dommage
"

Fontaine 

Fontaine

97
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A voix nue, les pieds nus... - Jeu 20 Fév 2020, 18:45

Allwhright se présentait souvent les pieds nus sur la scène juste après son p'tit pétard   bounce  et la p'tite dose d'alcool. Il a mieux tenu le coup que l'père Higelin : 93 - 74 = presque un temps pas loin de nos vingt ans. Ce type était une bonne réserve de chansons pour les gratteurs de guitare et vous pouvez réécouter "la ligne d'Holworth " pour l'accompagnement très en picking de la guitare.

Cette semaine à voix nue est consacrée à Catherine Clément, c'est bourré de succulentes anecdotes, plein d'humour et sans bavure. Maylis Besserie est très Zolie et elle tient la route pour produire l'émission.

On peux chanter quand le verre est bien rempli,
On peux s'barrer quand France Culture est bien pourri,
... ça m'fait d'la peine mais il faut que je m'en aille.

Le nu d'la voix vous tienne en joie.

Philaunet 

Philaunet
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98
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Michel Virlogeux à écouter dans des conférences - Mer 04 Nov 2020, 14:38

Après quelques minutes de ceci Ah, à Vichyyyy ??, plutôt que de risquer l'apoplexie, je me suis dit qu'il valait mieux se cantonner aux descriptifs pour connaître Michel Virlogeux.

À voix nue - Page 10 Scre1546

C'était espérer l'impossible.

"En mai 1968, à 22 ans, Michel Virlogeux est militaire. Pendant les événements du mois de mai, il est en service pour empêcher d’éventuels dégâts matériels. Il ne monte donc pas sur les barricades. Malgré cela, son attachement à l’armée est à peu près nul."

À comparer avec une citation :

"J'ai passé 9 ans au Prytanée, c'était une merveilleuse institution pour l'éducation qu'elle donnait. Effectivement, il y avait une certaine discipline mais il y avait un excellent corps enseignant. J'ai eu des professeurs remarquables en mathématiques et en physique. C'est grâce à eux que je suis rentré à l'Ecole polytechnique."

On écoutera et regardera donc avec profit en oubliant rapidement cette série :



et ici de 29'50 jusqu'à 1h19 : Conférence Structure et architecture dans les grands ouvrages d’art

Curly 

Curly

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Humeur printanière - Lun 31 Mai 2021, 18:37

L’émission A voix nue, émission historique qui sut accueillir en son sein de nombreuses personnalités se voit de plus en plus envahie par la Ligne Générale de la station : copinages et pubs pour des associations.
A voix nue serait dans une telle dèche que plus grand monde souhaite y passer ? Ou alors les choix éditoriaux drastiques seraient en route vers une ouverture de plus en plus fermée ? La réponse étant dans les questions, voici les derniers invités, ceux qui bénéficient d’un entretien de pas moins de 2h30 :

L’écrivain Ayyam Sureau, qui devient philosophe dans la présentation de France Culture, parce qu’elle fit des études de philosophie. Et qui vient promouvoir surtout son assoc’ pour l’accueil des migrants. Bien, mais cela vaut-il deux heures trente de A voix nue ? Apparemment oui.

Anne Pingeot, une redif’. La raison de son invitation est sa relation privilégiée avec un ancien président de la République. Elle est pourtant « historienne de l’art ». Elle en parle, un peu, mais ce n’est pas le centre de l’entretien.

Alors oui, malgré souvent l’absence de rigueur de la part des producteurs (questions à l’emporte-pièce, remarques déplacées) il est possible de rencontrer dans ces entretiens autre chose que des sociologues, des militantes féministes et des copains partenaires de la station (ça peut être les trois en même temps), ex dernièrement, Christian Schiaretti, qui squatte déjà pas mal d’émissions – Masterclasses (= grand entretien), Grandes Tablinettes… - alors c’est dire si son A voix nue est essentiel.
Mais la tendance est nette. Vous vous rappelez le A voix nue avec Carla Bruni ? Inoubliable, non ? Inécoutable, oui !

Cette semaine :
Mercedes Erra
fondatrice de BETC et présidente exécutive de Havas Worldwide, engagée dans le Women's Forum for the Economy and Society, dont elle est l'un des membres fondateurs, ainsi que dans la Fondation ELLE.
En écoutant la première partie, nous découvrons un destin et une œuvre ma foi qui ne feront pas date dans l’Histoire, puisque nous n’entendons rien d’extraordinaire. Ah si, à nouveau le fameux concept de « femme puissante » est à l’œuvre.
L’œuvre monumentale de l’invitée, outre la pub et les assoc’:
Présidente du conseil d’administration de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Présidente du conseil d'administration de l'Établissement public du palais de la Porte Dorée
Administratrice du groupe Accor (depuis février 2011)
Administratrice du groupe Havas (depuis 2011)
Administratrice indépendante de la Société d'exploitation de la tour Eiffel (de 2011 à 2014)
Administratrice de la Fondation Elle
Administratrice de la Fondation France Télévisions (depuis 2010)


Le titre : « Mercedes Erra, publicitaire… mais pas que ! »
Nous avions effectivement compris.
Il est donc temps d’ouvrir une parenthèse, que je ne refermerai peut-être pas, tout va dépendre de mon humeur au cours des lignes suivantes.
Je souhaite monter une association à mon tour, qui lutterait de toutes ses forces contre les journaleux qui sortent l’expression « mais pas que ».
« Mais pas que », c’est le remplaçant branché et pathétique du trop classique « etc... », c’est la formule qui permet de passer sous silence ce qu’on n’a pas envie d’écrire par flemme, par ignorance, ou tout simplement, comme ici, pour éviter un titre trop long.
Au lieu d’écrire « mais pas seulement. » qui fait trop long, le « pas que » se croit fufute et rigolard, mais en fait non, parce qu’au bout de la cinq cent milliardième de fois que vous le lisez, vous n’en pouvez plus. En fait non je corrige : rien que la première fois où vous le rencontrâtes vous le trouvâtes déjà brise menu.
Et le point d’exclamation. Dieu quelle horreur. Il croit ponctuer une saillie piquante alors qu’en fait il faudrait dire à son auteur que non, ce n’est pas drôle. Si l’on devait choisir un terme plus juste, nous dirions que c’est carrément miteux.
Si le sans esprit qui a pondu ce titre nous incite à rire, c’est d’un rire forcé, le type de rire forcé des gens sans humour.
Et le premier qui là pense « ah ah, sans humour, mais pas que ! » a droit à tout le mépris qu’il mérite même si je le pense aussi. Mais moi je ne l’écris pas. Enfin si du coup je l’ai écrit, mais c’est de votre faute.

Il faudrait donc condamner ces plumitifs de salon. Les deux peines proposées pour le moment par la future association - faites gaffe elles ont retenu l'attention de l'actuel ministre de la Justice  :
- ceux qui alignent les « mais pas que » : interdiction de publier quoi que ce soit où que ce soit, à vie.
- ceux qui ajoutent le point d’exclamation à la fin : interdiction d’écrire. Même sans publication à la clé. Même un journal intime, même un mail, même une liste de courses. Imaginez la calamité : « 250 gr de beurre doux, 6 litres de lait, une barquette de tomates cerises...mais pas que ! »
Alors interdiction totale d’écrire.
Et le premier qui ferme la parenthèse qu’il fasse gaffe à sa gueule. Qu’elle reste ouverte, nom de Zeus !

Curly 

Curly

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Promenades dans la pompe à promos - Ven 17 Sep 2021, 18:55

France Culture assure le service-promo pour un ancien président, et met à sa disposition une série de « A voix nue », carrément.
Une série entière pour lancer son prochain livre qui paraît pile dans la semaine de la diffusion. Le sujet principal de l'entretien ? Le livre à acheter.

Un doute ?
« À l’occasion de la sortie de son ouvrage Promenades (Herscher), le 22 septembre prochain, il revient sur sa passion de l’art, des artistes, de la culture, fil directeur des cinq émissions »
Combien déjà d’entretiens donnés sur ces sujets ? Plein, un peu partout, il nous a tartiné sur sa passion pour des livres, des films… Mais pas encore assez longtemps.

« Nicolas Sarkozy, interrogé par Marie-Laure Delorme, ne s’était jamais livré aussi longuement sur une radio, dans cette série d’entretiens enregistrée dans les conditions du direct. »
Enregistré d’une traite sans doute, ou alors en plusieurs fois, ou alors sans aucun montage, on sait pas trop. Enfin, dans la mesure où c’est pas en direct et où la Ligne Générale prône le toutendirect, il faut faire croire que c’est en direct. Très important. Le fait que ce soit enregistré, c’est un peu chiant (pourquoi ?, vous demandez-vous, ce à quoi je vous répondrai est-ce que je vous en pose des questions ? ) , alors on ajoute « dans les conditions du direct ».

La série « A voix nue » a de l’ambition : elle « recueille les paroles, réflexions et confessions de celles et ceux qui marquent notre temps. »
Mais pas seulement. Elle sert de tremplin pour la promo du livre de l’invité. Un tremplin chic, où une fois n’est pas coutume la direction utilise des émissions prestigieuses pour les dévoyer. Juste un méga entretien-promo.
La présentation a été rédigée par un étudiant en marketing.

En voici les éléments de langage les plus saillants :
Nicolas Sarkozy « évoque aussi son goût pour la différence »
« parle de sa mère et de son grand-père maternel avec des mots jamais entendus »

Certains éléments semblent sortir directement du service de com’ de l’ancien prez :
« Nicolas Sarkozy se veut aujourd’hui en dehors de la politique, même si tous les regards se tournent vers lui à chaque élection. »
Dès la seconde partie, il n’est question que du lancement de son livre :
« Dans Promenades, il fait l’impasse sur la musique et le cinéma, deux passions, pour parler romans, poésie, peinture, photographie, sculpture. »
« Il défend un rapport sensible à l’art » Le contraire serait surprenant. Mieux vaut se faire un collier de perles et bien les enfiler.
« Promenades est un livre intime, mais aussi engagé. »
« Il explique aussi pourquoi son père, artiste-peintre, est absent de sa longue préface. » Préface de son livre « Promenades » dois-je préciser car je vous sens perdus.
« Nicolas Sarkozy écrit dans Promenades : « Le temps est, en matière d’art, le juge suprême de la qualité d’une œuvre.  Il en va ainsi pour tant d’autres choses dans nos vies personnelles et professionnelles. » Quel est son rapport au temps, lui que l’on dit si pressé, toujours press »
Surpris par cette fin abrupte ? Je trouve que c’est la partie la plus réussie du communiqué.

Bref, vous avez vu, il n’est question que d’utiliser  le label « A voix nue » pour promouvoir un livrounet.
Pas étonnant, la directrice utilise le label France Culture comme une pompe à promos.

La productrice avait déjà servi les plats dans un « A voix nue » avec Carla Bruni, une série mémorable, passionnante, qui restera dans les archives pour l’éternité afin que nos descendants comprennent mieux l’époque complexe, fascinante, mouvante dans laquelle nous vivions. Peut-être auront-ils pitié de nous. En tout cas, s’ils tiennent les 2h30, de miséricorde ils nous pleureront.

Philaunet 

Philaunet
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Logique de traviole - Mar 29 Nov 2022, 07:21

Coup de sonde, en dépit ou en raison du nom de l'intervieweuse : Série « Pierre Vimont, l’homme des missions compliquées »
Pierre Vimont se livre dans ce premier épisode comme rarement les diplomates le font, en parlant de son père qui lui a appris le sens de la mesure et de l’écoute.

L'équipe : Caroline Broué Production ;  Daphné Abgrall Collaboration ; Florian Delorme Coordination.

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10351-20.11.2022-ITEMA_23202018-2022C3500E0191-21.mp3" debut="00:04" fin="00:36"]

Merci pour ces 30 secondes, France Culture.

Langue française assez peu écorchée dans les 5 descriptifs étoffés : "cette génération qui connu la mise en place (...)" ; "Au final, qu’a-t-il appris" ; "Pierre Vimont partage cette assertion" ; "Y-a-t-il une"; "Pierre Vimont qui a embrassé « la grande tradition des eurocrates », en se spécialisant sur les questions européennes, sans pour autant s'éloigner des postes à l'étranger" ; "[P.V.] détaille de quelle nature sont ces rapports".

Si l'on veut lire des banalités sur le métier de diplomate (il faut être à l'écoute, etc.) et se voir infliger la vision géopolitique de France Culture (le 5e épisode), on peut feuilleter les cinq descriptifs, dont le dernier se conclut en apothéose (ah, les "grands de ce monde" !).

À voix nue - Page 10 Scree286

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Re: À voix nue -

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