Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

"Vous avez encore de la frangipane entre les dents", c'est ainsi que le présentateur du "28 minutes" d'Arte interpelle Xavier Mauduit tout sourire sur le plateau pour parler de la galette des rois. Oui, Xavier Mauduit, le remplaçant d'E. Laurentin à 9h05.

Pour qui ne regarde pas la télévision, qui ne connaît Arte que de nom ou presque, cette vidéo fait presque plus mal qu'une séquence de maintien de l'ordre durant une manifestation : La galette, de l’Antiquité à nos jours - 28 minutes - ARTE.

Ce dont rêvent les présentateurs de France Culture et qu'ils (surtout "elles") réussissent à faire : passer à la télé.

Vu le ton employé par le présentateur du "28 minutes" ("Salut (les gars ?)", "salut Renaud"), il ne faut pas s'étonner du débraillé et de l'entre-soi dans diverses émissions.

Images : léchées ; esprit général du panel : nul (le présentateur s'emm... et le montre ostensiblement).




Par ailleurs, on retrouve le nom de Frédéric Says (dit "Frédéric à Waterloo" sur ce forum) à qui est dévolu un "duel" dans cette émission. Exemples : "Le duel de la semaine de Frédéric Says oppose Gabriel Matzneff au ministre de la Culture Franck Riester" & "Le duel de la semaine de Frédéric Says oppose Carlos Ghosn à Junichiro Hironaka, son avocat japonais".

Pas étonnant que le média "radio culturelle" soit devenu en France un vassal de la télévision, avec reprise de ses codes, narcissisme et superficialité.

Guillaume Erner, c'est fait



Bellanger sur Canal + aussi (Aurélien sauve la planète en recyclant ses chroniquettes), et Van Reeth sur Public Sénat, France 5 et France 2 aussi. On allait oublier Xavier Mauduit dans le post ci-dessus (et bien d'autres encore).

France Culture, pas une fin en soi, mais un tremplin vers la caméra.

Les renvois d'ascenseur se multiplient : Arte brosse Culture (prénom "France") qui lui passe de la pommade. Tout le monde d'Arte à Télérama en passant par Libération, le Monde et Elle Magazine, etc, est copain avec Treiner et sa "petite équipe", surtout les filles qui ont le look télégénique (voir la photo de Canal+ dans ce forum). Cul et chemise, c’est la règle parisienne.

Après l'autopromo sur l'antenne, la tournée des magazines, voici les télés. AVR remercie sur Twitter, ça permet de renvoyer aux portraits flagorneurs...



Au fait, quel est l'éditeur d'AVR ? On l'a oublié...

Et son photographe ? Un gros atout. Qui niera les charmes de la lumière et du maquillage passés à Photosphop sur la qualité des émissions radiophoniques...

Un entretien télévisé de KTOTV, leçon d'histoire magistrale,  qui s'écoute très bien en audio seul La Foi de Clovis (2019 ou 2020)


De g à dr, C. Dickès & Bruno Dumézil

La Foi de Clovis. De toutes les images de l'Histoire de France, celle du baptême de Clovis nous apparaît bien plus qu'un symbole : un événement fondateur, un événement inaugural qui, bien des siècles plus tard, le 1er juin 1980, fit dire au pape Jean-Paul II : « France, fille aînée de l'Eglise, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême. » Mais que sait-on exactement de Clovis et de son fameux baptême ? Quelle était la situation du christianisme à cette époque ? La conversion du roi fut-elle sincère et quels rôles ont joué Remi de Reims et Clotilde ? Plongeons à la charnière des Ve et VIe siècle avec Christophe Dickès et son invité, le médiéviste Bruno Dumézil.

Bruno Dumézil fait une démonstration du travail d'historien comme on n'en a jamais entendu à France Culture, l'écoute attentive de l'intervieweur Christophe Dickès permettant au médiéviste d'exposer son érudition exceptionnelle. On n'est vraiment pas à 9h10 sur France Culture dans l'émission dite d'histoire composée de bribes où l'intervieweur se met en scène.

Bruno Dumézil est aussi un passeur. Son art de la parole publique capte l'attention et inscrit le savoir dans la mémoire de l'auditeur, une compétence qui n'est pas donnée à tous les savants.

Voir dans ce forum Radio Notre-Dame, ''Aux rendez-vous de l'Histoire'' : « Romains et Barbares », avec Bruno Dumézil, professeur d’histoire médiévale à Sorbonne-Université.

Sur la Chaîne YouTube "Ici Beyrouth"**, un très bel entretien : "Gilles Cantagrel, encore et toujours, sur les traces de Bach"



Pour la biographie et la bibliographie succincte du musicologue, voir Gilles Cantagrel, ''Bach n'a pas écrit d'opéra''.

Cet entretien de 13'30 est d'autant plus touchant que Gilles Cantagrel fait référence, dans l'esprit de la musique et de la théologie de Bach, à sa propre disparition. Les entretiens sont rares désormais, et précieux. Et France Musique ne rediffuse toujours aucune de ses nombreuses émissions. Heureusement qu'il y a d'autres médias pour rendre hommage à cet érudit, pilier de la musicologie et grande figure de la transmission du savoir.

Près de trois siècles après sa mort, Jean-Sébastien #Bach continue d'incarner la grandeur musicale et la puissance intemporelle de la créativité humaine. Chaque note de son répertoire demeure éternellement un puits de savoir, une invitation à explorer les recoins mystérieux du sacré. L’éminent musicologue français, #GillesCantagrel, l’un des plus grands experts de J.S. Bach et de l’époque #baroque, s'engage, depuis des décennies, dans une quête éclairée et diligente, parcourant les sentiers séculaires pour retracer les empreintes majestueuses laissées par ce grand génie musical. À l’occasion de la Fête de la #Musique, il revient, pour notre site, sur les moments clés qui ont jalonné la vie du père de la musique occidentale. Ici Beyrouth vous entraîne donc dans un voyage passionnant à travers les dédales intemporels, escaladant les sommets olympiens de la musique, afin de dévoiler les mystères éternels qui résonnent au plus profond de la musique du Cantor de #Leipzig.

Par Alain E. Andrea

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